Shahylia Fille-des-Dryades

Bonjour à toi mon ami.

Je me nomme Shahylia. Mais mon peuple m'appelle la fille des Dryades. Et je passe le plus clair de mon temps à errer dans les bois.

Cela peut te paraitre étrange mais, si tu as quelques instants, je peux te conter mon histoire ce qui effacera sûrement toutes tes interrogations.

Aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai toujours vécu dans les bois. Mon histoire commence comme à l'éveil brutal d'un dormeur en plein rêve.

Mon premier souvenir, la première image que j'embrassais d'un regard encore embrumé fût le sourire d'une dryade. J'étais bien jeune encore a cette époque et je ne comprennais pas cette forme que je voyais. Je ne devais apprendre que bien plus tard le nom de cet être et celui de son peuple. Toujours est il que la dryade me prit dans ces bras et me souleva. Ma conscience chancelante ne me permit pas d'ancrer en moi les détails de notre voyage. Je sombrais dans le coma.

Plus tard, plus loin, un autre souvenir, une autre image. Celle d'un ours. Ou plus exactement d'une mère ours. La dryade et l'animal semblaient communiquer. La première à grand renfort de gestes rapides, le second par une série de grognements, de reniflements et de soupirs. Puis la dryade repartit, mais sans moi. Je restais là, mon esprit ne comprennant toujours pas ce que mes yeux percevaient. La mère ours, une grande femelle du nom de Raja, me souleva d'une patte vigoureuse et me plaça sur son dos avant de rentrer dans sa tannière, une énorme souche creuse.

Je vécu dans ce lieu durant 1 année humaine, nourri par ma mère d'adoption durant les premiers mois, je pu progressivement subvenir a mes propres besoins. Me nourrissant de racines, de fruits, de miel et de plantes. Apprennant à me servir de ce corps, cette enveloppe autour de mon esprit qui me semblait si étrangère, si contraignante. Comme un pur esprit se retrouvant soudain dans une coque. Une sensation bizar vous en conviendrez.

Puis vint le temps de m'éloigner de Raja, que sa nouvelle portée allait completement acaparer. Ce fût l'occasion pour moi d'explorer cette vaste forêt qui m'attirait depuis que j'avais réussi à me relever. J'avais besoin de réponses à mes questions.

J'explorais alors les sous bois, les souches, les arbres déracinés, les cavernes et les taillis. Mais rien n'y fit. Je ne pouvais pas retrouver l'endroit où je m'étais "éveillée au monde" comme le disait Raja. Elle n'avait pas su non plus me répondre mais m'avait conseillé de retrouver la dryade. Elle me raconta que les dryades étaient les filles de Cénarius, le demi-dieu gardien des Forêt. Elle m'expliqua que ces êtres étaient en communion avec la Nature et ses mystères, et qu'ils voudraient sûrement me parler à présent que j'étais capable de me débrouiller seule.

Je partis alors en quête des dryades. Ne sachant pas où chercher, je passais 5 années dans la forêt de sombrivage. Apprennant au passage à communiquer avec mes frères elfes d'Auberdine. A force de cotoyer les ours, j'avais réussi à modeler mon essence vitale pour leur ressembler, puisant en eux la force et l'endurance, aiguisant mes talents a lacérer mes adversaires.

Cette période d'errance s'acheva lorsque, explorant un lieu appelé "le glaive du maitre", je découvris l'une des filles de Cénarius. J'étais venu oxir des êtres vils cherchant à réveiller les esprits des seigneurs ancestraux. (Du moins c'est ce qu'un ancien très sage du nom d'Onu m'expliqua.) Au moment où le dernier serviteur des ombres tombait sous mes coups, elle sortit d'un tailli en me demandant de l'aide. Complètement médusée par l'apparition aussi inattendue d'un être tant recherché, je ne pu que la suivre. Alors que nous allions quitter cet lieu de perdition et d'infami, 3 acolytes crépusculaires en embuscade nous sautèrent dessus. Bousculant les marraux , j'ordonnais à la dryade de fuir pendant que je les retenais. Voyant ainsi partir ma seule chance de trouver réponse à mes questions je me déchainais tant et si bien que je réduisis à l'état de bouilli sanguinolante ces ennemis si malvenus.

Sortant enfin de ma fureur, je pu raisonner calmemant et décidais de suivre a la trace la fugitive, comme tout bon animal. Les dryades sont difficiles à pister mais celle ci avait laissé une odeur de peur derrière elle. Je me précipitais donc a sa suite. Cette odeur devait me conduire jusqu'en Ashenval.

(la suite bientôt )

mon amie,

j'espère que tu as pu retrouver trace de cette dryade et ainsi découvrir des informations sur ta nature même. Si ce n'est pas la cas, j'aurai plaisir à t'accompagner dans cette longue et difficile quête.

Je n'en attendais pas moins de toi mon amie

Voulez vous que je continue mon récit ?
Dans ce cas je reprends.


Mes pas m'avaient conduite, souvenez-vous en, a travers le sud de cette contrée qu'on appelle Sombrivage et plus loin encore dans l'immense forêt d'Ashenval.

Là bas l'environnement me sembla soudain beaucoup plus hostile. J'éprouvais le besoin de me retourner à chaque pas. Le moindre bruit, le moindre souffle de vent, jouant dans les feuilles, me faisait tressaillir. Mais je me devais de continuer. Je devais suivre la piste de la dryade, coute que coute.

Suivant un chemin de pierre qui serpentait entre les arbres plusieurs fois centenaires, je finis par atteindre un endroit plus accueillant pour ceux de mon espèce. M'approchant d'une elfe à l'allure martiale, je lui demandais en darnassien le nom de cet endroit. J'appris alors qu'il s'agissait du poste de Maestra, un point de controle sur la route menant a Astranaar, la capitale locale.
Je fus rassurée à l'idée que la présence elfe était fermemant établie dans la région. En effet, malgré mes incertitudes quant à ma nature réelle, je resentais une profonde affection pour ce peuple. La civilisation elfe incarnait sans doute pour moi la stabilité et la certitude qui me faisait cruellement défaut à cette époque.

Après avoir repris quelques forces, je décidais de poursuivre ma route. Malheureusement, les traces du passage de la dryade n'étaient plus très fraiches et mes talents de pisteuse encore fort limités. Je choisis donc de suivre la route jusqu'à Astranaar et d'y faire une halte pour me reposer et me renseigner sur la région.

Astranaar est une cité lacustre. Sa grande rue centrale, bordée de batiments à l'architecture elfique prononcée, était un lieu de joie et de festivités. Mais depuis que la Horde harcèle la région, la vie semble avoir fuit en meme temps que les habitants. Il ne reste a présent que les sentinelles, inlassables gardiennes de la terre des elfes, et quelques civils refusant encore de partir.

L'auberge en revanche ne désemplissait pas. Elle regroupait en son sein les aventuriers venus du monde entier pour servir la cause des kaldorei. La vue de tant de peuples dont je ne connaisais rien m'intriguait beaucoup. Mais ce qui me marqua le plus en entrant dans la grande salle, ce fut la vue de cette elfe : Raene. Que ce soit sont port droit, sont regard d'acier ou l'aura charismatique qui émanait de toute sa personne, tout en elle exprimait l'autorité. Comme ci elle avait été créée dans ce but. Et les 2 familiers couchés à ses pieds ajoutaient encore au dramatique de la scène.
M'apercevant alors, elle me fit signe d'approcher et me déclara d'un ton qui se voulait sans replique que ma mine faisait peur a voir et qu'il me fallait du repos. "Je n'ai pas besoin de cadavres supplémentaires mais de combattant vigoureux pour sauver Astranaar de la chute." Puis elle me congédia avant meme de pouvoir m'expliquer sur la raison de ma présence.

J'avoue que ce contre temps dans mes recherches ne me plaisait pas du tout mais je ne voulais pas me mettre a dos une telle personnalité. Obéissant alors à sa volonté, je restais dans la ville durant trois semaines entières.

Je pu mettre a profit ce repos forcé pour faire connaissance avec les autres peuples de l'Alliance. Un nain particulièrement barbu (même pour ceux de sa race) prit visiblement beaucoup de plaisir à me conter toutes les sagas qu'il connaissait.
Si bien qu'après trois semaines de récits épiques en tout genre, (je ne pensais pas que les nains avaient une telle mémoire en ce qui conserne l'Histoire ...) je connaissais admirablement bien l'histoire d'Azeroth et de ses héros.

J'en avais également profité pour me renseigner sur les dryades. Or il se trouve que la dresseuse d'hippogryphes locale, avec qui je m'étais liée d'amitié, se souvenait en avoir apperçue au sud ouest de la ville, dans une clairière entourée de ruine des temps passés.

Lorsqu'enfin le moment du départ sonna, Raene me convoqua et me chargea de trouver l'un de ses amis parti en mission justement au sud ouest. C'est donc le coeur plein d'espoir et l'esprit chargé de questions que je repris la route. Poussant toujours plus avant vers mon destin.

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"Que la fureur de l'Ours t'emporte !" hurlais-je à l'intention de la créature poisseuse. Et, joignant le geste à la parole, je balayais d'un revers de patte la sinistre chose, comme s'il s'était agit d'une poupée de chiffon. Le pantin désarticulé retomba lourdement sur le sol, à quelques metres, pour ne plus jamais se relever.
Une fois le dernier murloc vaincu (c'est ainsi que Tirion les nomma), je retournais auprès de l'elfe que j'étais venue secourir. Son état pour le moins alarmant ne laissait que peu de doutes sur l'issue de ma mission. Il me remercia de lui avoir épargné de finir dévoré et me confia deux choses. Un pendentif pour Raene, afin qu'elle puisse se souvenir de lui, et ses carnets de route. Puis, le regard déjà vide, il me supplia de poursuivre sa quete et ainsi lui éviter une mort inutile. Je ne pouvais pas refuser. Soudain soulagé, il laissa son âme rejoindre ses ancêtres, l'esprit serin.
Après lui avoir offert une sépulture décente, je rassemblais mes affaires et repartais vers Astranaar, porteuse d'une funeste nouvelle pour Raene.


Elle accueillit l'annonce de la mort de Tirion avec une tristesse qui ne transparut qu'au plus profond de son regard, conservant un visage impassible qui cachait au mieux la tempête de sentiments se déchainant dans son esprit meurti. Elle serra le pendentif dans sa main tandis qu'elle parcourait le journal de son ami. Puis elle me remercia et me tendit le livre. "Vengez le.", dit elle simplement, avant de se détourner de mon regard.

Je passais la nuit suivante a lire ce manuscrit pour comprendre la tâche que s'était assigné Tirion. Aux travers des écrits, je compris que lui aussi recherchait quelque chose, ou plutôt quelqu'un, une dryade du nom de Shael Dryn. Une dryade ...
Shael Dryn était supposée connaître les réponses aux questions que se posait Tirion. Avec de la chance, une personne aussi bien informée pourraît m'en apprendre beaucoup sur le mystère de ma naissance.

Ma quête semblait donc se préciser.

Mais où trouver Shael Dryn dans une contrée aussi gigantesque ? Me rappelant alors la présence d'une dryade dans le sanctuaire de (), je décidais d'aller tout simplement le lui demander.


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"Je me nomme Shahylia, dryade, et je suis à la recherche de l'une de tes semblable."
La créature ouvrit des yeux ronds à l'annonce de mon nom.
- Shahylia dis-tu ? Mais alors tu es la druide qui a sauvé ma soeur au glaive du maître !
- J'ai en effet aidé une dryade a fuir les sinistres séides crépusculaires mais pourquoi me parles-tu de druide ?
- Ma soeur a relaté le récit du combat en mentionnant une elfe du nom de Shahylia laçerant ses adversaires sous la forme d'un ours. Les elfes capables de prendre l'aspect de créatures sauvages sont les disciples de Cénarius. Nous les appelons des druides. Grands sont leurs pouvoirs et sages sont leurs conseils.
- Mais je n'ai jamais suivi l'enseignement de l'un d'eux.
- Jamais ? Tu as donc trouvé le moyen de changer de forme sans l'aide de personne ?
- J'ai vécu une année entière avec ma mère ours. C'est elle qui m'insuffle la puissance de la nature.
- Tu as vécu avec une ours dis-tu ? De plus en plus intéressant ma foi.

Elle se perdit dans ses pensées quelques instants avant de reprendre.

- Je tiens a te remercier pour l'assistance désintéressée que tu as portée à ma soeur. Elle a toujours été trop insouciante. Mais son comportement est devenu beaucoup plus raisonnable depuis l'incident. Toujours est il que pour te prouver ma gratitude je vais t'indiquer où trouver mes semblables. Prends la route qui mène vers l'est, au-delà d'Astranaar. Là où les chemins se rencontrent tu trouveras ce que tu cherches.

Puis elle s'éloigna, disparaissant rapidement dans la nuit étoilée.

Remerciant intérieurement ma bonne fortune, je m'interrogeais sur l'intérêt que représentait le fait d'avoir vécu une année au milieu des ours. Mais le temps des réponses approchait. J'en avais désormais la certitude. Le brouillard enveloppant mes origines serait bientôt dissipé et la vérité révélée.

mon amie,

quelle bien belle histoire! digne d'un roman d'héreoic fantaisie!

juste une petite remarque toutefois, on dirait qu'il y a des trous entre chaque partie, non?

quand avons nous la suite?

Les trous servent a passer quelques moments de trajets sans grand intéret afin de donner plus de rythme a l'histoire

(bah ouais je n'ai pas fait de jet intéressant sur la table des rencontres a part une araignée collante et un murloc poisseux )


Pour la suite je vais attendre de rejouer un peu avec Shahylia afin de retrouver certains noms de pnj (ma mémoire flanche )

J'ai préfèré laisser ma druide de coté afin de ne pas prendre d'avance sur toi pendant tes vacances mon amie

trés bien sha,

Dropha est revenue et est décidé à reprendre sa lutte au nom du petit peuple.

Ceci étant, il me semble que nous avions laissé de côté il y a quelques semaines, voir quelques mois, un brassenoire. Que diriez vous de se la faire vendredi?

Je ne sais pas si je serai là vendredi, moi. je part en vacances (et oui, dernière semaine il est temps que je m'active ) Mercredi et je reviens soit vendredi après midi, soit Samedi matin. donc pour le moment je ne connais pas mes dispositions
Je tiendrai Shahylia informée à ce sujet

En tout cas félicitations pour ton histoire Sha. Elle est vraiment très bien contée, et très originale. J'ai hâte d'entendre la suite.
Je vais aussi me lancer dans celle d'Xpiro, j'essaye de paufiner l'histoire en ce moment

Rha bon bah c'ets raté je n'ai pas vu le post a temps dsl Drolpha

Lundi soir je consacre ma soirée a Shahylia c'est décidé

et bien, on verra en fonction des présents, ce que l'on fera. DEs quêtes ensemble ou une pitite instance.

Dolpha est passé lvl 31 hier! Le 40 approche !

Oula en effet je ne suis que 29 je crois bien il va falloir que j'avanceun peu alors